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Mis à jour le 1 septembre 2021

Les questions matrices font partie des incontournables des enquêtes en ligne. Elles permettent en effet d’évaluer successivement plusieurs aspects en utilisant une même échelle de notation, et c’est bien pratique dans de nombreux cas de figure ! Mais malheureusement, leur utilisation comporte son lot de pièges et de risques ! Dans cet article, je vous dis tout sur les bonnes pratiques pour poser de bonnes questions matrices !

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Quand utiliser une question matrice

La première chose à savoir, c’est quand utiliser une question matrice ! Je vous dis tout sur le sujet dans cet article.

Les bonnes pratiques des questions matrices

Passons maintenant aux bonnes pratiques proprement dites ! Avant cela, quelques rappels des bases : une question matrice consiste à évaluer plusieurs items avec les mêmes options, comme suit :

Maintenant que l’on est d’accord sur la terminologie, voici les bonnes pratiques :

Le choix des options

La base d’une bonne question matrice, c’est déjà d’utiliser les bonnes options ! Les questions matrices formant quasi systématiquement des échelles, c’est ce cas que je vais traiter ici. Je ne détaillerai pas ici ce qui fait une bonne échelle, je l’ai déjà fait dans les articles suivants :

Ainsi, pour la plupart des questions matrices, je vous recommande l’échelle suivante :

  • Pas du tout
  • Plutôt pas
  • Neutre
  • Plutôt
  • Tout à fait
  • Non concerné

Dernière précision utile pour l’échelle que vous utiliserez pour votre question matrice : dans la mesure où cette échelle sera utilisée un certain nombre de fois par les répondants, il faut la garder courte, sinon vous risquez de fatiguer vos participants. Par conséquent, il est interdit d’utiliser une échelle de 0 à 10 dans une question matrice. Voilà, c’est dit !

Les items

Le nombre d’items

C’est probablement l’erreur la plus fréquente dans les questions questions matrices : utiliser une liste interminable d’items à évaluer. Sachez qu’au-delà de 4 à 5 items, la concentration des participants diminue fortement (et avec cela le risque de réponses incohérentes ou d’abandon). Sans compter qu’une matrice très longue peut rebuter d’emblée les répondants.

Si vous n’arrivez pas à réduire le nombre d’items dans votre matrice, regroupez-les par sujets communs, que vous répartirez dans plusieurs matrices (un sujet par matrice). Si vous ne trouvez pas de sujets communs, vous pouvez tout de même scinder votre question matrice, ce qui la rendra plus digeste pour les répondants, comme dans l’exemple suivant (tiré d’une enquête réalisée par Electronic Arts) :

Si le nombre d’items est un peu trop élevé, le fait de séparer la question en plusieurs partie (en rappelant l’échelle au milieu) est plutôt une bonne chose.

La formulation des items

Vient ensuite la formulation des items. Elle doit impérativement être :

  1. Positive : on ne parle pas ici de méthode Coué ou de force de la pensée positive, mais du fait qu’on ne doit évaluer que des items tournés dans le sens positif. Concrètement, cela voudra dire que sélectionner le choix le plus élevé représentera quelque chose de positif, et le choix le moins élevé quelque chose de négatif. Par exemple, il est possible de demander aux participants si leur niveau de stress est acceptable, mais pas s’ils se sentent stressés. Respecter cette règle permet de généraliser une lecture universelle de l’échelle d’évaluation utilisée, tant pour les participants que pour l’analyse des résultats.
  2. Unique : un item, c’est une seule proposition. Ainsi, votre item ne doit en aucun cas contenir un “et” ou un “ou”. Sinon, il s’agit en réalité d’une question double, que vous devez éviter à tout prix, tant dans l’intérêt des répondants que dans le vôtre.
  3. Courte : pour des soucis de lisibilité, veillez à garder vos items courts (tout en veillant à ce qu’ils restent suffisamment précis, bien sûr). L’autre avantage de garder les items courts, c’est que cela diminue les risques de questions doubles, évoqués dans le point précédent.
  4. Cohérente : enfin, assurez-vous que tous vos items gardent une cohérence, qu’ils sont dans le même esprit. Passer du coq à l’âne ou mélanger les choux et les carottes ne fera que déstabiliser les participants.

Si vous respectez ces bonnes pratiques, vous devriez obtenir des bonnes questions matrices ! Et poser de bonnes questions, c’est le meilleur moyen d’obtenir de bonnes réponses !

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Vincent Pilloy
Fondateur et CEO chez INOV360

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Pierre Simonnin

J'ai conçu et posé une bonne dizaine de milliers de questions depuis 2010. A travers ce site, je veux partager mon expertise pour vous aider à réussir vos projets :)

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